- Une équipe d’experts ultra-réactive à vos côtés au quotidien
- Des outils de gestion simples et intuitifs adaptés à votre entreprise
- Vos obligations réalisées par nos soins pour vous assurer conformité et sérénité
En France, les dentistes ont une activité très importante. En effet, 64% des Français consultent un dentiste au moins une fois par an. Avec une clientèle moyenne de 911 patients, ces professionnels de la santé sont au four et au moulin.
En tant que spécialiste des pathologies dentaires, des gencives et de la mâchoire, vous avez probablement peu de temps et d’énergie à consacrer aux problématiques comptables, administratives et fiscales. Et cela se comprend.
Nous avons regroupé dans cette fiche métier, les réponses aux questions les plus fréquemment posées par les chirurgiens-dentistes, à propos de la gestion juridique, comptable et financière de leur activité.
SOMMAIRE
Pourquoi travailler avec un expert-comptable en ligne lorsque l’on est dentiste ?
En France, les obligations fiscales, sociales et administratives du chirurgien-dentiste sont importantes. Du fait de l’activité particulièrement dynamique en France, ces professionnels de santé ne peuvent pas toujours dépenser du temps et de l’énergie dans :
- Le choix de la forme sociale et fiscale la plus adaptée
- Les déclarations fiscales, sociales et administratives
- La tenue de la comptabilité et des comptes annuels
Ces différentes tâches sont tout de même obligatoires. Au vu de leur importance et de leur spécificité, il semble logique de les déléguer auprès d’un professionnel de la gestion comptable, sociale et juridique.
L’expert-comptable est le meilleur partenaire du dentiste, car il prend en charge une grande partie des obligations qui entourent cette profession. Étant lui-même un professionnel libéral réglementé, il est particulièrement sensibilisé aux obligations qui découlent de ce statut bien particulier.
Quant au choix d’un expert-comptable en ligne, cela se justifie par de nombreux avantages :
- Disposer d’une gestion comptable au meilleur prix
- Être certain d’avoir une comptabilité à jour et bien tenue
- Disposer de conseillers réactifs et compétents
- Se concentrer sur son coeur de métier
- Piloter son activité en temps réel, grâce au digital
Choisir un expert-comptable en ligne pour la gestion de son cabinet dentaire est donc un très bon moyen de combiner l’accompagnement d’un professionnel du chiffre, avec des outils digitaux performants. Vous pouvez alors vous concentrer sereinement sur votre métier, vos patients et vos collaborateurs.
Quel statut juridique pour un dentiste ?
Le statut juridique du dentiste dépend tout d’abord de l’association – ou non – avec d’autres personnes.
En effet, vous pouvez choisir d’exercer ce métier en toute indépendance.
Dans ce cas, le dentiste doit choisir entre :
- L’entreprise individuelle : micro-entreprise ou entreprise individuelle
- Et la société unipersonnelle : SELEURL ou SELASU
L’EI est une option attrayante pour les dentistes en libéral en raison de sa simplicité de création et de sa gestion administrative allégée. Ce statut offre l’avantage d’être simple en termes d’obligations administratives et comptables. De plus, ils ont la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).
La société unipersonnelle est une forme plus structurée. Elle permet de dissocier le patrimoine personnel du patrimoine professionnel, en créant une personne morale (la société). L’associé unique limite ses risques à hauteur de ses apports au capital de la société. Cette responsabilité limitée peut tout de même être remise en cause, dans des cas précis : la fraude, la faute de gestion et la caution personnelle.
Le dentiste peut également choisir de travailler en association avec d’autres personnes. Dans ce cas-là, il doit intégrer une société. Celle-ci ne doit pas être de nature commerciale.
Les principales formes de sociétés possibles sont les suivantes :
- La SEL (société d’exercice libéral) : société permettant à des professions libérales bien précises, d’exercer sous la forme de société de capitaux. La SEL peut prendre plusieurs formes : la SELARL (responsabilité limitée), la SELAS (par actions simplifiée) ou encore, la SELAFA (à forme anonyme). Cette forme sociale dépend de la loi n° 90-1258 du 31 décembre 1990.
- La SCP (société civile professionnelle) : société de personnes, où les associés exercent tous la même profession libérale réglementée. Chaque associé est indéfiniment responsable des dettes de la société et répond sur l’ensemble de son patrimoine personnel, des actes professionnels accomplis.
- La SCM (société civile de moyen) : réservée aux professions libérales, elle permet aux professionnels libéraux de mettre en commun des moyens d’exploitation (matériels, local, personnel), pour faciliter l’exercice de la profession.
Quel régime fiscal pour un dentiste ?
Le régime fiscal d’imposition sur les bénéfices du dentiste dépend tout d’abord de la forme sociale choisie.
Pour la micro-entreprise, les résultats seront imposés à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie micro-BNC. Les revenus bruts annuels seront alors imposés au barème forfaitaire, avec un abattement de 34% de la base imposable.
Pour l’entreprise individuelle et les sociétés qui relèvent de plein droit du régime des sociétés de personnes (ici, les sociétés civiles et la SELEURL), les résultats seront imposés à l’impôt sur les revenus des associés. La quote-part de bénéfice (ou de déficit) sera ainsi réintégrée dans le revenu global du foyer fiscal.
À noter que sur option, il est possible d’opter pour l’imposition à l’IS (impôt sur les sociétés).
Pour les sociétés d’exercice libéral – et celles qui choisissent l’option – les résultats sont imposés à l’impôt sur les sociétés. C’est donc l’entreprise qui doit payer l’imposition sur les bénéfices annuels.
À noter que sur option, il est possible d’opter pour le régime d’imposition des sociétés de personne.
Quel régime social pour un dentiste ?
Pour les dentistes en France, leur régime social dépend de leur statut juridique et de leur mode d’exercice.
- Micro-entrepreneur : Les dentistes qui choisissent le statut de micro-entrepreneur sont affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Ils paient des cotisations sociales calculées sur un pourcentage de leur chiffre d’affaires (21.1% en 2024), sans tenir compte de leurs bénéfices réels. Ce système simplifié facilite la gestion des contributions sociales mais n’est pas toujours optimal.
- Entreprise individuelle (EI) hors micro-entreprise : Pour les dentistes en EI n’optant pas pour le régime de la micro-entreprise, ils sont également affiliés à la SSI. Les cotisations sociales sont calculées sur la base des bénéfices réels de l’activité, après déduction des frais professionnels. Ce régime peut être plus avantageux pour ceux ayant des charges importantes. Les cotisations sont de l’ordre de 42% du revenu.
- Société (EURL, SASU, etc.) : Les dentistes créant leur activité sous forme de société peuvent être affiliés soit à la SSI en tant que travailleurs non-salariés (TNS), soit au régime général de la Sécurité sociale en tant que gérants assimilés salariés (notamment en SASU).
- Cotisations et prestations : Les cotisations sociales englobent diverses branches de la protection sociale telles que l’assurance maladie, les allocations familiales et la retraite. En échange, les dentistes bénéficient de droits à la santé, à la retraite et à d’autres prestations sociales selon leur régime d’affiliation.
- Option pour le versement libératoire : Les micro-entrepreneurs ont la possibilité d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, ce qui simplifie le paiement simultané des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu en fonction de leur chiffre d’affaires.
Il est vivement recommandé aux dentistes en libéral de consulter un expert-comptable pour élaborer une stratégie sociale adaptée à leur situation spécifique, en prenant en compte leurs objectifs professionnels et la structure de leur exercice. Les régimes sociaux évoluent constamment, et l’expertise d’un professionnel peut fournir des conseils actualisés et personnalisés pour une gestion optimale de leur situation sociale.
Quelles sont les spécificités du métier de dentiste ?
Le dentiste est une profession libérale réglementée qui nécessite une formation précise, ainsi que l’inscription à un Ordre. Profession médicale, ses rôles sont très nombreux : soins, préventions, bilans dentaires, opérations, chirurgie, radiographie, prescription de traitements. Ils forment également les futurs chirurgiens-dentistes.
En tant que profession médicale, les obligations administratives sont particulières :
- L’inscription au tableau de l’ordre des Chirurgiens-Dentistes.
- L’enregistrement du diplôme auprès de la préfecture (ou de la sous-préfecture) et au greffe du Tribunal de Grande Instance du département du lieu d’installation.
- L’affiliation à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM).
- L’inscription à l’URSSAF.
- L’adhésion à la CARCDSF.
- La souscription d’une assurance responsabilité civile, concernant l’ensemble des actes qu’ils pratiquent (article L. 1142-2 du code de la santé publique).
- L’adhésion à une Association de Gestion Agréée (AGA).
- La justification des vaccinations obligatoires liées au métier (article L. 31111-1 et suivants du Code de la santé publique).
- La déclaration du fichier patient à la CNIL.
Nos offres pour les dentistes
Ce que les dentistes aiment chez Ça Compte Pour Moi
Superbe service et bonne expertise !
Ils m’ont guidé dans mes affaires en choisissant les bons montages à réaliser.
Julien
