L’expert-comptable en ligne
pour une EIRL

L’EIRL se caractérise surtout par la responsabilité limitée de l’entrepreneur : celle-ci va se limiter à la valeur des biens affectés à l’entreprise. Donc le patrimoine professionnel, qui lui n’est pas protégé, et le patrimoine personnel qui va être protégé vont être dissociés. Pour les séparer, l’entrepreneur doit effectuer une déclaration d’affectation du patrimoine et déterminer les éléments matériels voir immatériels qui seront affectés à l’activité professionnelle (ex : équipement, matériels, de l’immobilier, des brevets, des hypothèques, etc). L’entrepreneur va pouvoir protéger son patrimoine personnel puisque c’est celui qu’il ne va pas affecter dans l’entreprise.

Une EIRL vous permet, en tant qu’entrepreneur, de protéger votre patrimoine personnel en cas de difficulté dans l’entreprise.


C’est un statut juridique intéressant pour un entrepreneur qui souhaite exercer seul mais bénéficier quand même d’une certaine souplesse par rapport à l’entreprise individuelle sans avoir pour autant à constituer une société.

Au niveau fiscal, par défaut une EIRL est automatiquement imposable à l’impôt sur le revenu (IR) mais il y a aussi la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Pour les entrepreneurs dont les bénéfices conduiraient à une imposition conséquente avec l’impôt sur le revenu, ça peut être très intéressant d’opter à l’impôt sur les sociétés.

• Les charges sociales : si vous êtes imposés à l’impôt sur le revenu par défaut, les cotisations vont être calculées sur la base du bénéfice imposable de l’entreprise. Même si le résultat est négatif, les cotisations minimum forfaitaires sont dues. Si vous êtes imposé à l’impôt sur les sociétés, les cotisations vont être calculées sur votre rémunération de gérance, à l’IS du moins. Donc si vous ne prenez pas de rémunération, c’est considéré comme une rémunération à 0 donc il y aura quand même les cotisations au minimum. Ainsi il est possible d’optimiser les charges sociales en jouant sur la rémunération.
• Les charges d’exploitation : matériel de bureau, loyer, frais de publicité, etc
• Les charges de fonctionnement : celles-ci impliquent la contribution foncière des entreprises (CFE), les frais d’expert-comptable, les frais d’assurances responsabilité civile, les charges bancaires annuelles, etc